Dénomination: Laguiole 12cm
Artisan: Coutellerie Vent d’Aubrac par Benoît Salesses
Longueur totale: 220 mm
Longueur de lame: 100 mm (dont 95 mm de tranchant)
Epaisseur de lame: 2.5 mm et 3mm pour l’acier carbone au plus épais
Type acier: acier carbone XC75 finition brut de forge et inox 14c28n
Manche: ébène pour les deux
Système: Cran forcé
Origine: France
Achat: Neuf

C’est 2 couteaux Laguiole que je vous présente en même temps aujourd’hui, car issus de la même coutellerie (Vent d’Aubrac aujourd’hui disparue) et du même coutelier Benoît Salesses.

Un autre point commun c’est le matériau du manche, bois d’ébène, et une fabrication qui reste très classique pour un couteau Laguiole (sans l’exubérance de multiplatines et autres guillochages très fins), mais une construction solide et extrêmement soignée.

On retrouve ce sentiment de qualité « sans chichi » sur le travail des ressorts, avec des motifs de guillochage relativement classiques mais avec cette précision dont je parlais.

Les 2 mouches en abeilles stylisées restent aussi très sobres, et elles sont de toute beauté.

Vraiment un assemblage qui tend vers la perfection, et notamment le rivetage des plaquettes…

Pour le laguiole avec tire-bouchon, l’ajustement est là aussi exemplaire, il s’insert totalement entre les platines dans la continuité du ressort, une intégration parfaite.

Une lame en inox, le 14c28n que j’apprécie beaucoup pour sa facilité d’entretien avec une qualité de tranchant bien supérieure pour moi à l’habituel 12c27. Mon inox préféré en fait pour ceux couramment disponibles dans la fabrication française, je le préfère au RWL34 dont l’entretien est bien plus difficile.

Et une lame en acier carbone, le traditionnel XC75, avec une finition façon brut de forge. Cette finition sur un acier au carbone, c’est déjà mieux que de l’avoir sur une lame en inox qui ne se forge pas (ou si difficilement que personne ne forge l’inox dans la pratique), moins incongru en tous cas ! Néanmoins, cela reste aussi pour ce couteau une simple « décoration » car à la sortie de forge dans son état brut, une lame n’a pas ces traces si prononcées de martèlement… Quelque chose de purement esthétique donc, et du coup que l’on apprécie ou pas c’est selon le goût de chacun.

En résumé, voilà deux couteaux Laguiole qui gardent une sorte de simplicité mais qui émerveillent par la qualité et la precision de leur assemblage. On y retrouve l’excellent savoir faire des grands couteliers travaillant pour Vent d’Aubrac à la belle époque et notamment celui de Benoît Salesses qui a fabriqué ces deux couteaux. Car c’est une chose aussi spéciale à Vent d’Aubrac, contrairement aux autres coutelleries où les artisans restent anonymes derrière la marque, en plus d’être assez reconnaissables par le motif de la mouche, les couteaux ont la signature du coutelier directement à l’intérieur du ressort.

Ayant accumulé un certain nombre de couteaux déjà, j’ai sérieusement pensé à revendre celui façon brut de forge puisque ayant toujours l’autre pour conserver une très belle pièce de Benoît Salesses… Mais finalement non, j’aime trop son ressort torsadé et s’il part, et ce n’est pas un couteau que j’aurai l’occasion d’acquérir à nouveau tant ils sont maintenant rares…Donc les voilà tous deux intégrés au site et à la collection !

3 commentaires

  1. Du simple, comme j’aime!..Ah, comme j’aimerais me contenter d’un seul couteau…Sans craquer à toutes les nouvelles découvertes..Un qui prendrait une si belle patine par une utilisation quotidienne…Ce serait probablement quelque chose comme un de ceux-ci…Ou , peut-être en genévrier???

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