Dénomination: Pliant artisanal EDC
Artisan: Guy Poggetti
Longueur totale: 200 mm
Longueur de lame: 88 mm (dont 77 mm de tranchant)
Epaisseur de lame: 3,5 mm
Type acier: inox Elmax fintion Stonewashed
Manche: côtes en vieux Micarta, platines titane, fausse pièce carbone, clip de poche titane
Système: Liner Front flipper sur roulements billes céramique
Origine: France
Achat: Occasion Sep 2024
Bon… vous aurez vite deviné je suppose avec ce style si caractéristique, un couteau de Guy Poggetti évidemment !

La chance de l’avoir trouvé en vente d’occasion (impossible pour moi d’aller sur les salons du couteau en France), je ne connais malheureusement pas son « petit nom » s’il en a un…
Maintenant, nous allons voir pourquoi je le nomme en titre Best EDC ever, et pour cela, un petit rappel de ce que j’ai besoin personnellement pour apprécier un couteau en EDC (every Day Carry au fait pour ceux qui se posent la question). Mais avant tout, ce n’est pas le premier couteau artisanal que je chérie pour sa fonctionnalité en EDC, en relisant ce que j’avais écrit pour le petit Morphalou d’Eric Parmentier cela dégrossira déjà bien les choses, mon opinion n’a pas changé d’un iota et d’ailleurs, je l’avais emporté lors de mon dernier voyage en France tout en sachant que j’allais pourtant récupérer un bon nombre d’autres couteaux là bas, irremplaçable… voilà l’article en question: Morphalou d’Eric Parmentier

La taille réduite du Morphalou en fait un edc idéal pour toutes les petites découpes du quotidien, mais dans le même esprit et fonctionnalité, je recherchais depuis longtemps un couteau qui puisse remplacer mon EDC « de travail » pour des découpes plus sérieuses, mon indus préféré, j’ai nommé le Spyderco Paramilitary 2.

Et on voit bien sur cette photo de comparaison que les deux couteaux sont de taille très similaire, le Poggetti gagne même en encombrement avec un manche légèrement plus court pour une lame de longueur pourtant quasi identique. Autre point, il bénéficie d’un « choil » comme le Spyderco, cet espace découpé dans la lame pour la prise en main, assurant ainsi une prise à la fois confortable et précise pour le contrôle de la lame, quelque chose que j’apprécie beaucoup !
Alors maintenant, illustrons point après point en photos tous les avantages du couteau qui le rendent EDC, petite note au passage, puisque c’est mon EDC depuis le jour de la prise en main, ne regardez pas trop les petites salissures présentes… un couteau que j’utilise et je ne l’ai pas nettoyé à la loupe pour l’occasion de cette présentation 🙂

D’abord la prise en main : elle est excellente et j’ai déjà parlé du choil qui y participe. Le manche possède une ligne pure, par de découpe ou de retrait, donc aucun point dur. Il possède une légère courbe qui suit à la perfection celle de la main.

Deuxièmement les matériaux : le micarta du manche est superbe, mais pour un EDC c’est aussi un matériau très robuste qui ne craint vraiment pas grand chose, et notamment pas l’humidité. Les platines en titane aident à la légèreté mais surtout à l’équilibre qui est parfait dans la main, et enfin la lame…

Oui la lame… d’abord dans un des meilleur acier inox qu’il soit, l’Elmax, ensuite cette finition stonewash qui la protège des rayures à l’utilisation, ou quand rayure il y a, elle ne sont pas vraiment visibles… C’est très important ! Je pense notamment à un autre couteau que j’adore vraiment, avec de nombreuse qualités communes à ce couteau, mais dont la lame bénéficie d’une magnifique finition tiré en long. Vraiment superbe mais pour mon EDC c’est mort, trop peur de la rayure qui arrivera immédiatement dès la première utilisation un peu forte.
Et autrement, une lame solide et efficace n’empêche évidemment pas le plaisir esthétique, quelle ligne superbe ici avec ce faux contre-tranchant ! Pis c’est une lame très large donc une longue émouture permettant un tranchant vraiment rasoir malgré l’épaisseur assez large au dos : lame à la fois solide et rasoir.
3ème chose obligatoire pour un EDC, le clip de poche.

Un clip de poche en titane qui en dehors de son design vraiment très réussi est totalement efficace pour sa fonction, assez souple pour être facilement croché sur la poche et assez rigide pour que le couteau reste bien en place : aucun risque de le perdre.
Et enfin, la mécanique… l’EDC doit pouvoir s’ouvrir d’une seule main, du premier coup et de façon très souple. C’est le cas ici, un bonheur de fluidité en ouverture front flipper ! Pis ce claquement sec à l’ouverture, un plaisir…

Mais l’ouverture fluide ne suffit pas, il faut encore que le blocage de lame soit imparable, sinon danger durant un travail en force… on voit ici l’ajustement du liner, aucun soucis donc, car le blocage est très net. Et néanmoins, il y a encore une très bonne marge « d’usure », la platine ne rentre pas totalement sous la lame : ça aussi c’est important.
Voilà, nous avons fait le tour des points obligatoire pour EDC selon mon utilisation, bref ce qu’il faut pour pouvoir remplacer mon fidèle Spyderco de façon 100% pratique… et maintenant, vu qu’il a tout pour ça, n’oublions pas ce qu’il a en plus ! La beauté d’un design unique, le talent d’un coutelier qui l’a pensé puis créé de ses mains, les heures qu’il a passé dessus, et donc toute une histoire qui lui est propre au final, une oeuvre d’art.

Qu’il est beau !!!
Merci d’avoir lu jusque là, j’espère que cette présentation aura un peu illustré les avantages que je trouve à ce couteau et ne me reste plus qu’à conclure en refermant cet article avec le couteau replié. Juste un dernier mot quand même, j’espère bien un jour pouvoir quand même enfin visiter un salon et serrer la main de M.Poggetti 🙂



J’l’avais reconnu du coup ! La ligne ne trompe pas !
Et je le trouve topissime ! J’serai presque jaloux !
Merci pour ton passage, commentaire ici et sur plusieurs autres présentations ! Cela fait plaisir car au moment de devoir payer le renouvellement à l’hébergeur du site je me pose la question… c’est loin d’être donné, et aucune pub, aucun revenu, juste le plaisir du partage ici.