MY FUJI X100s
- Fuji genuine sunshade
- Gordy’s camera hand strap
- CIESTA half-case
- Metal soft-release red
- LENSMATE thumb rest black
NOTE de l’auteur (update 2017): De l’eau a coulé sous les ponts depuis la rédaction de cet article, surtout quand on voit comment Fuji fait évoluer sa gamme d’appareils toujours dans le bon sens… j’ai depuis remplacé le X100s par le X100T (évolution naturelle), puis j’ai fait un grand saut en remplaçant ce petit boitier par le couple X-Pro 2 + XF 23f2 ! C’est évidemment parce que le X-Pro 2 reprend tout le meilleur de la série X100, ainsi l’esprit est sauvegardé et je n’efface donc pas l’article ci-dessous qui en est à l’origine pour moi 😉
Article original:
Le X100s de Fuji est mon appareil photo de « balades », je l’emporte quasi en permanence avec moi. Il ne rentre pas dans une poche mais il est assez petit et léger pour que l’on puisse l’oublier, lorsque porté à la hanche ou comme moi dans un petit sac. Il se fait oublier mais son grand avantage c’est qu’il est par contre bien présent lorsqu’à l’improviste, une occasion de photo s’offre à nous : il permet un rendu assez spectaculaire pour sa taille, qui ne fait pas regretter l’emploi d’un appareil photo plus perfectionné et plus cher. D’ailleurs, plus que pour la simple balade, certains en ont fait leur appareil dédié pour le « street photos » tant il est bien adapté à cette pratique.
Je ne rentrerai pas dans le détail des caractéristiques que l’on trouve à profusion sur le net… disons seulement que son capteur APS-C allié à la Matrix X-Trans offrent un combo assez extraordinaire en rendu photos, qui m’a même convaincu d’abandonner le format full frame (mais ça j’en parlerai plus en détail avec le prochain article sur le Fuji X-T1). De plus, il a le gros avantage de proposer le choix entre un viseur optique et un viseur électronique. Maintenant, parlons de l’AF… J’ai possédé le X100 avant le X100s et son AF était quand même bien à la peine. De gros progrès ont été fait sur ce point avec le X100s. Malgré tout, non, ce n’est pour moi pas un appareil adapté pour photographier des évènement sportifs par exemple, mais qui voudrait utiliser le X100s spécialement pour ça ? Plus sérieusement, pas fait de recherche scientifique avec des résultats chiffrés pour la vitesse de l’AF, mais ce que je peux dire c’est qu’à l’utilisation, pour les photos de rues notamment, l’AF ne m’a jamais posé problème, même lorsque la luminosité diminue. En dernier recours, s’il fait vraiment trop sombre, on peut toujours passer en AF manuel et c’est un vrai plaisir de facilité grâce au « focus peaking », fonction très performante d’aide au focus manuel. D’ailleurs, même lorsque l’AF Auto peut être utilisé sans problème, il m’arrive souvent de passer en manuel juste pour le plaisir d’effectuer la mise au point avec la bague directement sur l’objectif, de façon hyper précise. Enfin, notons quand même aussi qu’il a une focale fixe à 23mm f2, correspondant au 35mm en plein format. À l’heure des zooms énormes que l’on trouve actuellement, certains trouveront cette focale fixe un peu contraignante peut-être… Mais elle a pourtant été particulièrement bien choisie par Fuji car à l’utilisation quotidienne, elle est vraiment universelle. Il faut évidement être plus mobile, se replacer plus souvent pour trouver le bon angle, mais que se soit un plan rapproché ou une scène d’ensemble, on peut tout faire !
Suite au paragraphe précédent, j’enchaine avec le plaisir à l’utilisation, à l’avoir en main. D’abord, je le trouve superbe en tant que simple objet ! C’est certes subjectif, mais ce qui ne l’est pas c’est le sentiment réel d’avoir du matériel de grande qualité entre les mains… et perso, simplement le tenir est devenu un plaisir qui s’intègre à tous les autres plaisirs que me procure la photo, un tout. Ensuite, lorsque je parlais du besoin de placement de part la focale fixe, cette recherche, incluant le mouvement lié, a joué un grand rôle dans mon attrait pour ce petit appareil : c’est comme si j’avais redécouvert un autre plaisir de la photo (certains me diront que le placement est pourtant la base… Et bien, avec le poids du reflex et la flexibilité de ses zooms, j’avais fini par l’oublier !).
Par contre, attention, ce n’est pas un « point &shoot », il faut l’apprivoiser, commencer par le prendre en main. Par exemple, j’utilise en permanence la correction d’exposition en visualisant l’histogramme en réel, disponible qu’on soit en OVF ou EVF, et personnellement j’ajuste toujours pour qu’il n’y ait rien qui dépasse à droite (ou dit autrement, pour m’assurer qu’il n’y ait pas de surexposition dans l’image). En procédant ainsi, j’ai remarqué que non seulement on évite les zones brulées mais aussi que les tons sombres sont particulièrement bien préservés et exploitables.
L’éternel débat raw VS JPEG… je ne m’y aventurerai pas ! Mais un simple constat malgré tout, moi qui ne jurais que par les raw et leur grande possibilité de développement lorsque j’étais encore en matériel tout Nikon, je shoot de plus en plus souvent directement en JPEG avec le X100s (et même le X-T1). Non seulement le JPEG de Fuji est le meilleur que je connaisse dans le rendu de la balance des blancs par exemple (toujours en AUTO d’ailleurs), mais même lorsque je souhaite jouer un peu avec les manettes de Lightroom, ces JPEG sont étonnamment exploitables !
En conclusion, je dirais que plus que des caractéristiques techniques, c’est un appareil coup de coeur, que l’on apprend à aimer en faisant des photos jusqu’à en devenir passionné. Cela n’enlève toutefois rien à ses qualités techniques, nombreuses, et c’est bien aussi parce que l’on est souvent « bluffé » par le rendu des photos une fois téléchargées sur l’ordi que la magie opère.
Voilà, cet article n’est pas vraiment à prendre comme une “review” d’expert, mais plutôt comme un témoignage sur le matériel que j’utilise presque quotidiennement.
Je dois aussi dire que récemment, suite à l’acquisition du 23mm f1.4 pour mon X-T1, je me suis vraiment posé la question de savoir s’il ne faisait pas double emploi et s’il n’était pas plus logique de le revendre. Mais je le garde, un article à venir sur cette question…
Pour illustrer ce texte, vous trouverez évidemment des photos prises au X100s dans les galeries du site, notamment dans “Thailand Streets” et “People”. Mais comme la beauté d’une photo, c’est toujours le photographe plus que l’appareil qui la crée, je vous invite aussi à découvrir le travail fabuleux d’autres passionnés du X100s, sur un sujet de forum dédié : http://www.chassimages.com/forum/index.php/topic,226843.250.html